Non, je plaisante, pas déjà
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Bon, je vais être sérieux là et parler de quelquechose de très personnel et intime.
Et qui peut expliquer pas mal de choses.
Seuls les petites amies que j'ai eues et 1 ou 2 amis à qui j'en ai parlé à l'époque où je considérais ça avec fierté (à tort) sont au courant.
Ca me gêne d'en parler mais je suis sous le couvert de l'anonymat, et je sais qu'ici, on ne me jugera pas.
Donc voilà, je suis anéjaculateur. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, ça veut dire que je n'éjacule pas pendant les rapports amoureux (par la masturbation, si).
Ainsi, pendant ma 1ère période avec ma femme, je n'ai jamais joui pendant les rapports sexuels, j'y ai pris du plaisir, oui, mais pas au point d'y arriver. Et ce pendant 5 ans.
Ma femme prenait son pied, donc pour moi tout allait bien, mais ça la tracassait et à plusieurs reprises elle en a pleuré, se sentant incapable de me donner du plaisir.
Mais pour moi, c'était comme ça et on ne pouvait rien y faire, même si elle me tannait pour aller voir un spécialiste, chose que je refusais (j'en ai vu un après la rupture mais ça n'a rien changé). Et puis j'étais jeune, j'avais 20 ans, je pensais avoir le temps que ça change.
Je prenais même ça avec fierté (quel con), la fierté masculine de pouvoir tenir très longtemps au pieu (même si ma femme est du genre à prendre rapidement son pied, ça aussi j'en étais fier car avec ses 2 ex, elle se croyait frigide). Quel con.
Bref, après notre rupture, on a parlé de ça (entre autre choses), qu'elle l'avait mal vécu, et effectivement une autre petite amie que j'avais eu avant elle et avec qui j'étais resté 1 an avait aussi mal vécu ce fait de ne pas arriver à me faire jouir.
Je me suis mis un peu à sa place, et c'est vrai que si j'étais avec une fille qui ne jouissait jamais avec moi, au bout d'un certain temps ça me minerait, je me poserais des questions, savoir si elle prend pas son pied ailleurs, je me dirais au bout d'un moment que ça vient de moi etc. Bref, je me dévaloriserais, comme elle l'a fait.
Sauf que avec ma femme, on a continué a couché ensemble quelques temps après cette rupture, et je suis miraculeusement parvenu à jouir en elle, pas naturellement mais un peu à la manière des acteurs porno (masturbation pendant qu'on s'embrassait). Ca l'a rendu heureuse, même si ça n'a pas suffit à ce qu'on reste ensemble.
En tout cas, c'était bizarre d'y parvenir seulement après la rupture et pas avant...
Bref, ça a marché comme ça avec les 2-3 filles que j'ai eues pendant cette rupture (à chaque fois, avant de passer à l'acte, je leur expliquais que c'était "normal" si je n'arrivais pas à la jouissance naturellement).
Ensuite, on est revenu ensemble avec ma femme, elle connaissait le problème ça ne lui posait pas de soucis, d'ailleurs c'est elle qui est revenu vers moi. On est arrivé à avoir un enfant.
Mais voilà, au fond d'elle, elle se sentait toujours fautive, et c'est vrai qu'au cours de ces 7 dernières années, je lui ai dis à plusieurs reprises que c'était comme ça aussi avec les autres filles et que le problème ne venait pas d'elle puisqu'avec ses ex il n'y avait pas de souci de ce côté là.
Et je crois que j'ai fait la même erreur que lors de notre 1ère période, à savoir négliger ce problème, le minimiser.
Et puis elle a eu cet amant il y a 2 ans. Ils ont couché 1 fois ensemble et elle m'a avoué qu'elle a pris du plaisir parce qu'il a joui en elle (enfin, dans la capote). Elle lui a fait 2-3 fellations par la suite et pareil, elle a pris du plaisir à ce qu'il jouisse (ça me bouffe rien que d'en parler)
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Donc voilà, je pense qu'à cause de ça, elle ne se sent pas complètement femme avec moi, pas complètement heureuse. Il y a ce manque, cette chose que je ne pourrais peut-être jamais lui apporter.
Et là, rien que d'en parler j'en ai les larmes aux yeux.
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Mais...,un peu d'espoir, peu après avoir tout découvert, j'y suis enfin parvenu.
Oh, pas à chaque fois, mais en tout cas à plus de la moitié des fois où on a fait l'amour depuis.
Donc voilà, c'est le gros côté positif de cette histoire, le fait que je suis sur la voie de la guérison concernant ce problème.
Celà dit, j'ai peur de ne pas y arriver complètement et que ça refasse pareil d'ici quelques temps, à savoir qu'elle se dévalorise à nouveau si jamais le problème persiste, et qu'elle aille à nouveau voir ailleurs rien que pour voir si elle est encore capable de faire jouir un homme.
Bien sûr, elle m'a dit que non, qu'elle était heureuse que j'y sois parvenu et qu'il ne fallait surtout pas que je me focalise là-dessus (c-à-d arriver à jouir) chaque fois qu'on passera à l'acte. Que ce problème n'était pas la seule raison pour laquelle elle m'avait trompé (elle pensait que j'avais qq1 d'autre et a cédé).
Mais je doute de moi, arriverais-je à la rendre complètement heureuse si jamais je n'en guéris pas?
il y a aussi cette question qui me vient: pourquoi faut-il à chaque fois qu'on en arrive à de telles extrémités (rupture ou cocufiage) pour qu'il y ait une évolution, une avancée concernant ce problème?
est-ce le fait qu'elle soit allé voir ailleurs qui m'a débloqué? est-ce dû à une certaine "excitation" au fait qu'elle m'ait trompé (enfin, j'en ai plus de mal qu'autre chose, mais je me demande pourquoi j'y suis arrivé seulement maintenant)?
Désolé d'avoir fait si long, mais ça me rongeait intérieurement et je crois que mon principal souci dans ma tentative de rconstruction est cette colère que j'ai envers moi, d'avoir minimiser l'importance que ça avait aux yeux de ma femme, de lui avoir aussi laissé croire des choses qui n'existait pas (existence d'une maitresse), bref, d'avoir fait en sorte que tout ça puisse se produire alors qu'il suffisait de peu pour éviter tout ça.
D'un autre côté, si ça a pu me guérir, c'est un mal pour un bien. Il fallait peut-être en arriver là...