Court état des lieux : marié depuis 15 ans, 2 enfants, indépendant de profession. Une vie de couple avec des hauts et des bas, comme tout le monde, mais sur lesquels je me suis toujours battu en essayant de communiquer avec ma femme de toutes les manières possibles (dialogue, lettre, email, coups de gueule, etc.). Ma femme n’est pas une force en communication, j’ai donc toujours essayé de ‘compenser’ afin d’équilibrer notre union.
Il y a 3 ans, une petite transformation est apparue chez ma femme : toujours soignée, elle prenait plus de temps ? se faire belle. Elle ne sortait pas plus souvent, jamais seule, mais…j’avais toujours un goût étrange dans la bouche en la voyant ainsi. De plus ce besoin de plaire n’apportait pas plus ? notre vie de couple: pas plus de désir de sa part envers moi et notre vie sexuelle en restait inchangée, bonne, mais toujours déclenchée par moi. Je pensais qu’elle se faisait plaisir car j’étais ? mille lieues de douter de sa fidélité envers moi et notre famile ? 4.
Un jour elle me dit avoir rencontré un ancien ami d’enfance, un petit flirt ? 16 ans. Elle me l’a même présenté un jour, rien de spécial. Lors d’une 2ème rencontre, elle me rapporte que ce type se disait étonné que je la laisse seule avec lui. Cette parole éveilla ma méfiance envers lui, mais je n’en a pas fait cas.
Devant partir pour quelques jours, ma femme me demande s’il était possible de pouvoir manger un soir avec ce gars. Je lui explique que cela me dérangeait vu qu’il n’était pas clean ? mes yeux mais qu’elle était adulte et ce n’était pas ? moi de lui interdire une soirée. Je rajoute encore que son insistance ? avoir mon approbation devenait suspecte.
Lors de mon séjour ? l’étranger et 2-3 semaines après, silence radio ? ce sujet, j’avais donc classé cette histoire comme non avenue et que rien ne s’était passé. Puis… je pars un matin pour toute la journée visiter des clients et téléphone ? ma femme suite ? l’obtention d’un gros contrat (nous travaillions ensemble). Pas de réponse, il est 10.30 et cela durera plusieures heures. Je décide de rentrer car mes antennes me signalent qu’il se passe quelque chose. Ma femme n’ira pas chercher les enfants ? 16.00 de l’école, c’est moi qu’y ira ? 17.00…
17.30, j’aperçois enfin sa voiture, soulagement, rien ne lui est arrivé, j’étais prêt ? commencer une ronde de tel ? ses proches, car très inquiet. Je me souviendrais toujours de son regard lorsque que je l’ai confrontée ? son arrivée, les mots n’étaient pas nécessaire, je savais. Après quelques vérifications (sac ? main, mobile, etc.) au beau milieu de la nuit, je savais que ses explications étaient fausses (vive les factures de cartes de crédits où les heures sont inscrites) et avec qui elle avait passé la journée (merci les mémoires de tel mobile). 2 jours après je décide de la confronter. Une discussion très houleuse s’ensuit durant laquelle elle me dit avoir fait une erreur. Elle a été mangé avec cet ‘ami’ 1 mois auparavant, elle a passé la journée avec lui, mais c’est tout, il ne c’est rien passé. Je ne peux la croire, pête les plombs, part en chasse ? l’homme (que je ne trouve pas (mal)heureusement), je passe la suite.
Durant les jours suivants, je décide de parler et de reparler encore pour essayer de comprendre, de nous comprendre et de connaître la vérité. Ce dialogue aura duré plus d’une année, ? intervalles plus ou moins espacés.
Je sais maintenant que je ne saurais jamais la vérité (il ne ce serait passé qu’un flirt, j’en doute ? tort ou ? raison, mais on apprend pas aux vieux singes ? faire la grimace). Il m’aurait été plus facile de passer le cap sans avoir ? me torturer l’esprit pour en savoir plus, chaque discussion amenant un nouvel élément. Je n’avais pas besoin de détails sordides, juste de savoir ce qu’il s’était effectivement passé afin de pouvoir me battre contre une réalité et pas des chimères.
Au jour d’aujourd’hui je vais mieux mais j’y pense encore presque tous les jours. J’ai décidé de continuer ma vie avec ma femme et mes enfants car je les aime tous les 3 et mes enfants ne méritent pas une déchirure pour un « écart ». Je porte donc la blessure en moi et c’est tout. Je ne donnerai plus une confiance aveugle ? qui que ce soit, mais continuerais ? faire confiance. Cet épisode a été le plus douleureux de ma vie et dois admettre que notre couple va mieux qu’auparavant, peut-être un trouvé pour un perdu ?
Courage ? tous et ? toute
